La musique au service des droits de l'homme -- Edith LOUTHE
La formule est jolie mais un peu ambiguë pour qui n’a pas en tête le préambule de la Déclaration Universelle proclamée par les Nations Unies en 1948 :
“Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine ….”
Citons également l’article premier de ladite déclaration :
“Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité”.
C’est cet esprit de fraternité qui anime MUSIQUE ESPERANCE et la conduit en priorité dans les milieux les plus defavorisés. Elle y est amenée à constater chaque jour qu’au dessous d’un certain seuil de misère économique, physique ou culturelle, les hommes, consciemment ou non, peuvent perdre leur dignité. Parfois même et c’est plus grave encore, les voyant amoindris par la maladie, la vieillesse ou la pauvreté, c’est la société elle-même qui bafoue ce droit.
A l’occasion de ses concerts-entretiens (animations) ou à travers les activités de ses ateliers, il incombe à MUSIQUE ESPERANCE d’établir le dialogue, d’aider les uns à trouver la force de surmonter un handicap physique ou moral, de revaloriser les autres à leurs propres yeux en leur accordant l’importance qu’ils croyaient avoir perdue, de resociabiliser ceux qui, se sentant rejetés pour différentes raisons, se marginalisent davantage par défi, révolte, désespoir ….. ou les trois.
La tâche n’est certes pas facile pour les musiciens qui en acceptent la charge. Toutefois, après avoir parlé des Droits de l’Homme, nous pourrions évoquer les Devoirs moraux des Artistes.
Dans “l’esprit de fraternité” (voir ci-avant) qui doit animer chacun de nous, un magicien des sons ne se doit-il pas de mettre la richesse de ses dons au service de la communauté humaine ?
Il y a là matière à un autre exposé et tel n’est pas, aujourd’hui, notre propos : la Musique au service du droit de l’homme à la dignité.
Edith Louthe
Citons également l’article premier de ladite déclaration :
“Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité”.
C’est cet esprit de fraternité qui anime MUSIQUE ESPERANCE et la conduit en priorité dans les milieux les plus defavorisés. Elle y est amenée à constater chaque jour qu’au dessous d’un certain seuil de misère économique, physique ou culturelle, les hommes, consciemment ou non, peuvent perdre leur dignité. Parfois même et c’est plus grave encore, les voyant amoindris par la maladie, la vieillesse ou la pauvreté, c’est la société elle-même qui bafoue ce droit.
A l’occasion de ses concerts-entretiens (animations) ou à travers les activités de ses ateliers, il incombe à MUSIQUE ESPERANCE d’établir le dialogue, d’aider les uns à trouver la force de surmonter un handicap physique ou moral, de revaloriser les autres à leurs propres yeux en leur accordant l’importance qu’ils croyaient avoir perdue, de resociabiliser ceux qui, se sentant rejetés pour différentes raisons, se marginalisent davantage par défi, révolte, désespoir ….. ou les trois.
La tâche n’est certes pas facile pour les musiciens qui en acceptent la charge. Toutefois, après avoir parlé des Droits de l’Homme, nous pourrions évoquer les Devoirs moraux des Artistes.
Dans “l’esprit de fraternité” (voir ci-avant) qui doit animer chacun de nous, un magicien des sons ne se doit-il pas de mettre la richesse de ses dons au service de la communauté humaine ?
Il y a là matière à un autre exposé et tel n’est pas, aujourd’hui, notre propos : la Musique au service du droit de l’homme à la dignité.
Edith Louthe